Le Pacte européen de progrès social
L’Europe sociale : une priorité
L'avenir
du modèle social européen est devenu l'enjeu d'une immense bataille
politique, et c'est pourquoi nous avons fait de l'Europe sociale une
priorité dans notre programme et dans notre action. C'est à l'échelle
européenne que nous pouvons défendre les intérêts des travailleurs et
des salariés des secteurs durement touchés par la crise. La démocratie,
à l’échelle nationale, n’a pas les moyens de s’imposer face au pouvoir
économique mondialisé.
Les attaques de la droite
Les droites
françaises et européennes ont régulièrement porté des attaques sévères
aux acquis sociaux (retraites, santé) en proposant de réduire les
charges sociales. Cette concurrence néolibérale et conservatrice
nivelle les droits sociaux par le bas. L’UMP et le Modem - avec la
droite européenne - ont voté pour contraindre les travailleurs à une
activité au-delà de l'âge légal de la retraite. Toute la droite
européenne a voté contre la proposition des socialistes européens
visant à mettre en place un salaire minimal dans chaque État membre. Ce
faisant, elle a voté pour le dumping salarial et la généralisation des
salaires de misère.
Ce que la gauche a déjà acquis :
Directive sur le temps de travail
Après
une victoire au sein du Parlement européen, le Conseil, majoritairement
à droite, a refusé d’interdire les cadences infernales de 65h par
semaine ! Le revirement de la France sur ce dossier - suite à l’arrivée
au pouvoir de Nicolas Sarkozy - a donné une majorité aux tenants de la
ligne la plus antisociale.
Directive sur le travail intérimaire
Les
3 millions de travailleurs intérimaires en Europe bénéficieront des
mêmes conditions de traitement – temps de travail, pause, repos,
congés… – et de salaire que les salariés de l’entreprise. Nous avons
aussi obtenu un renforcement des moyens d’intervention et de contrôle
des salariés et des partenaires sociaux sur leur entreprise.
Les propositions socialistes
- Une stratégie
européenne pour une croissance écologique, innovante et riche en
emplois, qui créera 10 millions de nouveaux emplois à l’horizon 2020 ;
- Un Pacte européen pour le développement de l’emploi, comprenant :
- Une mobilisation des ressources du Fonds social européen ;
- Un investissement dans l’Éducation ;
- Une formation tout au long de la vie ;
- Un meilleur accès au Fonds européen d'ajustement à la mondialisation.
- Un cadre européen pour les services publics afin de garantir un droit d’accès universel et égal.
-
Un accord européen sur les salaires, garantissant un salaire égal à
travail égal et prévoyant l’établissement d’un salaire minimum décent.
Nous agirons pour la fixation d’une durée maximale de travail décente
ainsi que pour le droit à la négociation collective.
- Une clause
de sauvegarde sociale qui protègera les acquis sociaux des États
membres contre les directives qui les mettraient en cause.
-
Inscrire le droit à l’information des salariés dans les directives sur
le droit des entreprises et dans la directive sur les comités
d’entreprise européens.